Ah la la… Docteur André Gernez. Voilà un homme dont le travail était si remarquable que lorsqu’il s’en est allé l’année dernière, en janvier 2014, deux mois à peine après une autre combattante hors-pair, Sylvie Simon… je n’ai pu m’empêcher de songer que désormais, il y aurait un vide immense sur cette terre. Ils sont rares, ces chercheurs et spécialistes sincères, dont la motivation ne consiste pas en cette simple reconnaissance de leurs travaux synonyme de notoriété, voire de gloire, d’intérêts financiers, et parfois de déshumanité… Ils sont rares et d’autant plus précieux, ces êtres éclairés dont l’intelligence n’a d’égal que leur détermination à oeuvrer selon des principes de conscience et d’intégrité, et à se battre au nom de la vérité.
« Le scandale du siècle », que vous pouvez visionner ici
André Gernez, qui ne fanfaronnait ni ne claironnait jamais, pourtant… était littéralement un génie.
A vingt-deux ans, son doctorat déjà en poche, le voilà plus jeune médecin de France et chercheur au sein de la déjà très prestigieuse et emblématique Fondation Curie lorsqu’un jour, en 1946, dans le cadre d’une recherche l’ayant conduit en Angleterre (Radcliff’s, Oxford), en Suède (Karolinska, Stockholm) ou encore aux Etats-Unis (Presbyterian Hospital, New York)… il fait une observation et se rend compte qu’en ayant recours à des remèdes d’une simplicité déconcertante, il était tout à fait possible… d’empêcher un cancer de se développer.
A partir de là, André Gernez soulève une question, qui ouvre dès lors la porte à un réel espoir : et si cela était valable pour tous les cancers ? Et s’il y avait là une vérité ? Dans la simplicité de ce mécanisme, dans la seule observation d’un fait ?
Dès lors, comme nous le rapporte l’Association André Gernez dont la vocation consiste, vous l’aurez compris, à veiller sur les travaux du Docteur Gernez, à les placer à la portée des personnes ou des professionnels désireux de les découvrir, voire d’en bénéficier, à les défendre… :
« Il fallait, processus habituel pour un chercheur, étudier un maximum de faits sur une littérature importante et formuler des hypothèses. Cette démarche le conduisit à mettre en question le postulat admis par tous du double cycle cellulaire, postulat selon lequel, pour expliquer le renouvellement d’un tissu, une cellule serait alternativement fonctionnelle et reproductrice. Il formula le postulat qu’il existait en réalité, dans chaque colonie cellulaire d’un tissu, deux types de cellules : les cellules génératrices (ou souches) et les cellules fonctionnelles. Il formula alors la théorie de la cinétique cellulaire, ce qui permettait de construire le mécanisme de la carcinogénèse et de la cancérisation.
Il fit parvenir les résultats de ses recherches aux Académies de médecine et des sciences, puis à l’ensemble de la communauté scientifique française et internationale de 1967 à 1970. »
Pour André Gernez, la conclusion est claire… : « la cancérogénèse est permanente alors que la cancérisation est exceptionnelle. »… La même année, c’est à dire en 1949, noyée au milieu d’une quantité astronomique d’autres, portant elles aussi sur le cancer, autour duquel la recherche scientifique ne cessait de faire graviter tous ses efforts, toute sa science… cette théorie bouleversante est publiée. Parce qu’elle heurte considérablement le dogme tenu pour vrai, parce qu’elle combat justement chaque notion dogmatique à laquelle André Gernez, dans sa quête de vérité, s’est attaqué avec brio, son hypothèse lance tant de pavés dans la mare que comme l’on peut s’y attendre, elle est jugée aussitôt irrecevable.
André Gernez, jusque là estimé en tant que jeune médecin génial et prometteur, voué à une carrière brillante… soudain, est écarté par l’intelligentsia, c’est à dire par les milieux universitaire et de la recherche. Qu’à cela ne tienne… conscient que ses découvertes et sa théorie étaient susceptibles de constituer une réelle avancée dans le domaine de la lutte contre le cancer, André Gernez, loin du gratin scientifique qui l’avait banni et décrédibilisé, décide de s’établir à Roubaix.
Dès lors va s’amorcer le chapitre le plus important et le plus déterminant de son histoire : celui d’une vie entière de recherches, de combat afin de partager le fruit de son travail, et de bataille contre une élite scientifique qui, pour une question d’intérêts divergents (hum), ne cessera de lui mettre des bâtons dans les roues dans le but de le censurer…
Je vous invite à découvrir cet homme par l’intermédiaire des vidéos que l’on peut consulter sur internet, dont vous trouverez ci-dessous une sélection en guise d’introduction. Et pour ceux qui veulent aller plus loin et connaître les remèdes proposés par André Gernez afin d’empêcher le développement du cancer et/ou d’en favoriser la guérison, je vous recommande vivement cet excellent ouvrage «Les Maladies dégénératives – Les Propositions du Docteur André Gernez », de Soline Abeville… qui devrait être lu par tout le monde et sans exception ! J’ai également trouvé un article très clair, sur un blog de qualité, qui vous permettra de découvrir en détails «Le protocole de prévention active contre le cancer » du Docteur André Gernez.
Juste quelques mois avant sa mort, comme nous l’apprend le journal La Voix du Nord, André Gernez affirmait : «Ce qui compte c’est le malade, c’est ça le plus important. Si vous sauvez un enfant, vous n’avez pas perdu votre vie ».
Merci la vie pour avoir engendré un homme tel qu’André Gernez pour lequel le serment d’Hippocrate ne pouvait en aucun cas être confondu avec un serment d’Hypocrite, et qui n’a cessé de défendre la vie, la vérité, et le droit inconditionnel des gens à être informés coûte que coûte lorsqu’il s’agit de leur santé. Et merci à tous les bénévoles, toutes les bonnes volontés de l’association par exemple, grâce à vous, les travaux du Docteur André Gernez, d’une valeur inestimable, peuvent nous être transmis et confiés, continuant d’éclairer notre lanterne comme notre chemin.
Un grand monsieur dont j’avais entendu parler sans pour autant connaître ses travaux ! C’est impressionnant ! Bel article, bel hommage rendu à ce chercheur !
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Je vais certainement vous décevoir à écrivant que les propositions d’A Gernez sont de la fumisterie. Il faut arrêter de prendre les cancérologues pour des crétins incapables de discerner un progrès substantiel qui pourrait aussi les concerner ainsi que leur famille. J’ai connu le Dr Gernez dans les années 1970 quand j’étais étudiant en médecine à Lille, et déjà à cette époque, il était évident que ses propositions étaient construites sur des allégations erronées. A Gernez n’avait aucune formation en cancérologie. C’était un radiologue installé à Roubaix et sa vision du cancer a été effectuée à partir d’une interprétation personnelle d’une documentation sélectionnée pas toujours de qualité, souvent avec des références douteuses mal interprétées, voire invérifiables. Sa théorie sur l’origine du cancer repose sur des inepties que tout biologiste ou oncologue découvre dès les premières lignes. Par exemple il confond, cellules progénitrices et cellules souches adultes auxquels il leur attribue des propriétés erronées (comme le nombre de mitoses limitées à 70). Il prétend que les cellules cancéreuses quand elles ne sont pas trop nombreuses sont plus fragiles que les cellules saines alors que toutes les observations effectuées en biologie et en cancérologie depuis près d’un siècle montrent le contraire.
En ce qui concerne la prévention active des cancers, les propositions du Dr Gernez ont été étudiées par les cancérologues (Mathé, Latarget, Tubiana…) dans les années 1970. Leurs analyses ont été publiées dans la presse spécialisée (comme le quotidien du médecin) et les journaux nationaux et locaux. Bien entendu, aucun disciple de Gernez n’ose rappeler les commentaires de ces cancérologues qui pourtant avaient déjà signalé que ses propositions n’étaient pas probantes et surtout pouvaient produire l’inverse de ce qui est recherché. En 1970, l’affaire Gernez a fait l’objet de beaucoup de tapage fomenté à cette époque par le fondateur d’une chaîne de magasins très connue qui a tourné au fiasco. Les propositions du Dr Gernez, dans lesquelles il prescrit des cytostatiques à faible dose, sont de nos jours reprises par quelques sites internet alors que ces médicaments présentent un danger réel pour la santé pour ceux qui voudraient les mettre en pratique.
Tous les cytostatiques sont cancérigènes et mutagènes y compris à faible dose. Il ne faut pas perdre de vue que les cytostatiques sont des médicaments particulièrement toxiques ; des poisons cellulaires. C’est pour cette raison que les oncologues les utilisent pour détruire les cellules cancéreuses bien que ces produits cytotoxiques ne sont pas spécifiques. En quelque sorte, on empoisonne les gens à la limite du supportable afin de détruire en même temps ces cellules cancéreuses. Statistiquement, on obtient des résultats (augmentation de l’espérance de vie) mais avec des effets plus ou moins indésirables avec notamment le risque de favoriser l’émergence d’un autre cancer (c’est attesté par de multiples études). En oncologie, on prend beaucoup de risques parce qu’on n’a pas d’autres choix possibles. Mais il est stupide de prendre de tels risques pour des personnes saines dont plus de 50 % ne feront jamais de cancer.
Comme il n’est pas toujours facile pour le commun des mortels de dénicher un discours fallacieux dans des écrits pseudoscientifiques, un groupe de scientifiques a créé un site internet où ils exposent leur analyse critique des travaux du Dr Gernez que l’on peut consulter à cet endroit :
http://www.médecinecharlatan.org/
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